Le vendredi 12 mai nous avons célébré Jésus ressuscité et nous nous sommes souvenus de ses paroles « aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés ». Les jeunes qui ont souhaité participer au Temps Fort ont pu découvrir Père Pedro de Madagascar et ont échangé sur la solidarité.
Voici ce que nous a dit père Hubert lors de la célébration :
» Nous sommes au collège pour apprendre à maîtriser la langue française et à s’exprimer, à compter, faire des divisions, des multiplications, à résoudre des équations, à connaître l’histoire ou la géographie … mais pas seulement. Nous venons au collège aussi pour apprendre à aimer. Pour cela, il n’y a pas d’évaluation notée, mais cela est quand même un objectif essentiel…. »
Nous vivons dans des classes de 30, les uns à côté des autres, pendant un an, deux ans, trois ans, ou quatre ans. A la fin, nous finissons par nous connaitre. Il y en a qui nous sont très sympathiques, d’autres sont très antipathiques, d’autres encore nous sont indifférents, mais pourtant nous devons apprendre à vivre ensemble. Dans quelques années, vous pourrez croiser un ancien de votre classe et vous serez heureux de le reconnaître.
Il est facile d’aimer ses amis, ceux avec qui nous avons de la sympathie et avec qui nous aimons parler et rire, mais il y a au contraire, avec certains, c’est plus difficile. Parfois, c’est même très difficile.
Dans l’Evangile, Jésus s’adresse à ses disciples : « Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés ». En venant dans cette chapelle, on nous dit que nous sommes chacun aimés par Dieu, qui que nous soyons, quel que soit nos qualités ou nos défauts, Dieu nous aime comme un Père. C’est Jésus qui nous le dit. Peu importe que nous ayons beaucoup de succès en classe ou qu’au contraire, ce soit difficile, peu importe que nous soyons très populaires ou très timide. Dieu nous aime tel que nous sommes.
Les chrétiens croient que Jésus est mort sur une croix et qu’il est ressuscité d’entre les morts. Cela signifie qu’il a vaincu les trahisons, les rejets, le tombeau et la mort. Il est victorieux du mal et nous donne, si nous accueillons sa victoire dans la prière, d’être nous-même victorieux, en apprenant à aimer malgré les difficultés.
Durant cette célébration, nous entendons l’appel de Jésus à aimer, à la manière de Dieu, pas seulement nos amis, mais chacun, même les plus difficiles. « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. » Dans cette chapelle, nous pouvons souhaiter découvrir que Dieu nous aime, comme un père aime son enfant. Nous avons chanté Alléluia, c’est-à-dire « Louez Dieu ». Cela signifie que nous cherchons à aimer Dieu, à le connaître, pour l’accueillir dans notre vie et apprendre à aimer à son école. »
